lundi 3 juillet 2017

Tabula rasa

Ces derniers jours certains ont remarqué que j'avais vidé mon twitter de presque tous ses tweets, mais ce n'est pas la seule chose qui va changer dans les temps à venir. En effet, j'ai décidé de changer ma façon de me comporter en ligne ou du moins me recentrer plus sur les choses essentielles et sans dramas.

Twitter

Cela faisait quelques semaines que je m'étais un peu éloigné de twitter, et si ça ne me manquait pas forcément je ne me suis jamais dit que je pourrais supprimer mon compte, parce que c'est la meilleure plateforme que j'ai pour parler aux personnes auxquelles j'ai envie de parler, des personnes que je considère comme des amis du net. Cependant j'avais aussi dépassé les 10000 tweets, et ça m'a un peu bouleversé. Quand j'ai vu ce chiffre je me suis simplement dit "à quoi bon ?". En plus de cela des gens me disaient de plus en plus que j'étais trop présent sur twitter et en plus pour dire des choses nulles et inintéressantes. Donc je me posais déjà beaucoup de questions quant à la raison d'être de mon compte sur ce réseau social.
Et puis Vendredi j'ai fait un tweet qui a été mal lu par quelqu'un qui m'a fait une remarque, et j'ai trollé, et ce quelqu'un a renchérit, et j'ai retrollé, et ainsi de suite, jusqu'au moment fatidique. Il aura suffit d'un tweet de cette personne pour que je décide de tout effacer, tout supprimer. Ce tweet laissait entendre (et c'est peut-être complètement faux d'ailleurs) que cette personne que j'apprécie énormément regardait des hentais -ou du moins des images de hentais- infantiles. Je ne sais pas si c'est vrai et je ne veux pas le savoir. Voilà mon problème. Je suis pour que tout le monde puisse donner son avis sur tel ou tel sujet, même si je suis loin d'être d'accord avec tous les avis, mais j'aime débattre. Mais ça ce n'était pas un avis. C'était un vice. Un vice que j’abhorre plus que tout au monde.

Je n'ai pas unfollow cette personne parce que malgré tout ça reste quelqu'un que j'apprécie et surtout comme je l'ai dit plus haut, je ne sais même pas si c'était vraiment ça qu'iel insinuait, mais justement j'aurais préféré ne même pas me poser la question. Et c'était de ma faute.
J'ai donc vidé mon compte twitter afin de le recentrer un peu et d'en faire quelque chose de plus "safe", que ce soit pour moi ou pour les autres. Je ne veux plus avoir à me battre, je ne veux plus lire constamment la triste réalité de la vie de certaines femmes face aux hommes, je ne veux plus qu'on me parle de la misère humaine omniprésente sur cette planète. Je ne veux plus subir ça parce que je suis trop sensible, je prends les choses trop à cœur et je le ferai toujours. Et si je ne veux plus le subir, a veut dire se désabonner de plein de monde mais aussi ne plus diffuser moi-même de choses pouvant être controversées. Pas parce que je ne veux pas débattre, mais parce que je ne veux pas faire subir aux autres ce que moi-même je ne veux pas subir.
Je suis désolé d'être comme je suis. J'ai l'impression de toujours tout faire mal et que ça fait du mal non seulement à moi mais aussi à ceux que j'aime. Ce qui nous amène à notre second point.

Weekly MP3

J'ai quitté cette nuit le Weekly MP3. J'ai exposé aux autres membres de la rédaction les raisons pour lesquelles j'en arrivais là, et je ne m'étendrai pas plus là dessus.
Il y a cependant quelques choses que j'ai oublié de leur dire et que j'aimerais partager aussi ici, parce que ce sont des choses qui concernent mon rapport à la sagasphère en général.
J'ai passé de super bons moments avec la Weekly. Lorsque je suis arrivé, quelques-uns d'entre eux connaissaient Big City, le rédac' chef de l'époque -karma- avait même fait un article dessus ainsi qu'une illustration, ça m'a donné l'idée d'un petit running gag consistant à toujours tout ramener à Big City. J'ai rencontré des gens formidables là bas, pleins de gens extrêmement différents, avec la force tranquille, la boule d'hormones en développement, la drama-queen, le maître du second degré, la chef/maman-qui-a-des-enfants-difficiles, le chef/papa-absent-mais-on-l'aime-bien-quand-même, le gars qui disparaît sans raison, le gars un peu extérieur mais toujours présent pour remettre les pendules à l'heure (wink wink), et j'en passe. Dans tout ce tas de personnalités il n'y en a pas une seule que je n'ai pas appréciée et c'est assez rare pour le souligner.
C'est aussi grâce au Weekly MP3 que j'ai pu pour la première fois de ma vie être invité à une convention du côté des exposants, rencontrer pleins de gens formidables, faire une avant-première de Big City dans un amphi, dormir nu avec DestroKhorne (enfin presque, on était habillés et j'étais dans le lit de Horine), signer des autographes, mais aussi participer à la Cérémonie des Potards et pour remettre le Potard final, suivi de sa soirée post-évènement qui restera longtemps gravée dans ma mémoire.
Depuis février 2015, je n'ai plus de famille (Enfin j'ai Tuhki et mes bébés, mais je ne parle pas de cette famille) et peut-être que dans le fond je n'en ai jamais vraiment eu une. Et malgré mes expériences très fortes avec les scouts, je crois que cette rédac a été la chose la plus proche d'une famille que je pourrai jamais avoir. Déjà parce qu'il y avait toujours des putains de dramas inutiles (xD) mais surtout parce qu'on a vraiment passé des moments drôles ensemble, c'était intense dans tous les sens et j'ai l'impression d'avoir passé bien plus d'un an et demi là-bas.
Mais je n'ai plus rien à y écrire. Je n'y arrive plus. Ce n'est pas une question de volonté, de temps ou de passion. Je n'y arrive juste plus. De ce fait, je n'y ai plus ma place.
Personne ne savait que j'allais faire ça, pas même moi, mais je suis parti. Et je n'y retournerai plus. Pas pour y être rédacteur en tout cas. J'en suis le premier peiné.

Merci à vous tous chers rédacteurices et correcteurices du Weekly MP3 pour ces merveilleux moments.
Nay', ClaXus, Draignaell, Xzimnut, Richoult, Andarash, VlM, PYxel, UnderTaker, SilverSon et karma, j'ai adoré passer ce temps avec vous. Vous m'avez apporté bien plus que ce que vous n'imaginez, j'ai l'impression d'avoir grandit d'un coup avec vous. Je vous aime fort. Au revoir.

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